Un final en forme d'apothéose
Le vendredi 24 juin au Théâtre de Plein Air.

Après 6 concerts à la salle Canter et une représentation à guichets fermés dans la grande salle du Kabardock  vendredi dernier, la soirée du vendredi 24 juin sur la grande scène du TEAT PLEIN AIR aura tenu toutes ses promesses... et même au delà.
Dans un théâtre à l’affluence des grands soirs, les enfants ont décliné toutes les facettes de leurs talents.

En première partie : l’ultime représentation de l’opéra “Marco Polo et la Princesse de Chine” d’Isabelle Aboulker, qui a été donné lors de 25 représentations devant plus de 9000 spectateurs - excusez du peu !! - dans les plus grandes salles de l’île.

La classe de percussion africaine de Nicolas Moucazambo, premier invité de la soirée, a assuré un intermède musical aux rythmes puissants d’Afrique de l’Ouest.

En deuxième partie : se sont ensuite succédées différentes chorales des écoles primaires de Saint Paul.
Première invitée surprise de la soirée, la chanteuse Iza nous aura gratifié d’un “Not Kozé”, accompagné de 4 petits solistes, tout en finesse comme elle sait si bien le faire.

Un deuxième invité surprise se mêle alors aux voix des enfants : Bernard JORON, le leader d’OUSANOUSAVA, rejoint les voix des élèves dans un “Mêm si ou lé loin” où le plus ému n’aura pas forcément été celui que l’on croit !! 

Jusqu’à ce qu’un nouvel invité, le chanteur aux pieds nus, rejoigne les choeurs d’enfants sur scène pour un “Maloya Kabosé” endiablé. Davy SICARD, interprète alors “Les Mariannes” un chant de son futur opus, dont les heureux spectateurs frissonnent encore : un moment de pure émotion.

Les 300 élèves se rejoignent alors pour les chants finaux, une descente dans les travées du théâtre avec des airs de descente aux flambeaux.
300 enfants et un théâtre plein à craquer reprenant en choeur 4 TI MO de Ziskakan.

Sur l’ultime morceau de la soirée, se produit alors un véritable moment de magie, totalement improvisé où IZA, Davy SICARD et Bernard JORON, accompagnés de Nicolas Moucazambo au kayamb, rejoignent les choeurs d’enfants sur un vibrant hommage à notre poète maudit, Alain PETERS sur “Rest la Maloya” : l’impression d’avoir vécu un moment d’exception, d’avoir touché les étoiles sous la voûte étoilée de Saint Gilles. Un public debout reprenant les refrains avec les enfants et les artistes invités.

C’est sur cette touche d’intense émotion, qu’enfants, parents et anonymes sont repartis chez eux, des étoiles encore plein les yeux.
Nous vous l’avions dit : les absents ont eu tort.